Au cours des deux derniers conflits mondiaux qui se sont déroulés en France, des milliers de tonnes de bombes, d’obus, de mines, de grenades et d’engins divers ont été utilisés par les belligérants. Beaucoup de munitions n’ont pas fonctionné, restent enfouies et peuvent présenter un caractère de dangerosité.

Depuis sa création en 1945, le service du déminage a ramassé et détruit plus de 30 millions de munitions. D’autres sont encore cachées.

Les travaux agricoles ou les terrassements, les phénomènes d’érosion du sol ou l’assèchement des rivières mettent à jour des munitions anciennes. Dissimulées dans des taillis, oubliées dans un grenier ou une cave, à la ville comme à la campagne, les découvertes sont fréquentes.

Rouillées, couvertes de terre, elles ont l’air inoffensives. Il convient toutefois de s'en méfier, les munitions ont été fabriquées pour être létales et peuvent donc encore causer de graves dégâts. 

En cas de découverte, voici les conseils de comportement à adopter :

- Ne pas toucher l’objet inconnu ;

- Le prendre en photo, si possible avec un repère permettant de mesurer approximativement les dimensions de l'objet;

- Si la découverte se situe en milieu naturel : marquer l’endroit avec un repère quelconque, avant de le recouvrir délicatement d’herbe, de terre, de branchages…;

- Si la découverte se situe dans un domicile : fermer la pièce et attendre les instructions qui vous seront données;

- Prévenir immédiatement ensuite les forces de sécurité (brigade territoriale de gendarmerie, police nationale) en composant le 17 et leur transmettre les informations précises sur la localisation de l'objet, les coordonnées de contact de la personne à l'origine de la découverte, les clichés photographiques pris ainsi que tous renseignements utiles (présence de fumées, enjeux à proximité tels que présence d'une école, d'une route ...etc). Les forces de sécurité sollicitent ensuite, par l'intermédiaire de la préfecture, l'intervention des services du déminage.

Du fait de sa forte sollicitation et des délais de route, le centre de déminage de Marseille dont dépend le département de Vaucluse organise les interventions par urgence puis par secteur géographique. Cette situation peut conduire le centre de déminage à procéder à la récupération des engins des semaines après le signalement.

Pour toutes informations complémentaires : pref-defense-protection-civile@vaucluse.gouv.fr